Veille Technologique "L’automatisation des processus métiers"


Plan

I. Introduction
II. Une solution pour améliorer la productivité
III. Mais des risques importants pour les emplois humains
IV. Comment trouver un équilibre entre technologie et emploi ?
V. Conclusion

I. Introduction

Je vais vous présenter ma veille technologique qui porte sur l’automatisation des processus métiers, aussi appelée RPA (Robotic Process Automation) en anglais. C’est un sujet qui m’intéresse particulièrement car il touche directement au monde de l’entreprise, à la gestion informatique, mais aussi à l’avenir de l’emploi. Alors la question que je me suis posée est la suivante : L’automatisation des processus métiers est-elle une solution pour améliorer la productivité ou un risque pour les emplois humains ? Cette problématique sera abordée sous trois angles : les bénéfices apportés par la RPA, ses effets sur le monde du travail, et les solutions possibles pour préserver un équilibre durable.

Problématique

L’automatisation des processus métiers est-elle une solution pour améliorer la productivité ou un risque pour les emplois humains ?

II. Une solution pour améliorer la productivité

L’automatisation permet d’exécuter des tâches répétitives à l’aide de robots logiciels. Concrètement, cela veut dire qu’on peut automatiser des actions comme la saisie de données, l’envoi d’e-mails, ou même la gestion des appels.

Par exemple, dans les services clients, certaines entreprises utilisent des bots vocaux capables de répondre automatiquement aux appels pour des demandes simples comme un changement d’adresse ou un suivi de colis. Cela réduit fortement les temps d’attente et soulage les opérateurs humains.

Il existe aujourd’hui de nombreux outils pour ça : UiPath, Power Automate, Blue Prism, Zapier… Ce sont des plateformes qui permettent d’automatiser facilement des tâches informatiques sans forcément écrire beaucoup de code.

Un autre avantage, c’est la qualité de service. Par exemple, dans les hôpitaux, certains robots classent les dossiers patients automatiquement. Ça évite les erreurs de saisie, et ça libère du temps pour le personnel soignant.

Et puis, grâce à l’automatisation, les entreprises sont aussi plus flexibles. En période de forte activité, elles peuvent adapter leurs processus très rapidement sans devoir embaucher dans l’urgence.

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III. Mais des risques importants pour les emplois humains

Évidemment, Cette transformation comporte également son lot d’inconvénients. Le principal risque, c’est la disparition de certains postes, notamment ceux qui reposaient sur des tâches simples et répétitives.

Par exemple, dans une mairie, le service de traitement des demandes d’état civil peut être automatisé : réception du mail, extraction des pièces jointes, génération du document, et envoi au demandeur, tout ça sans qu’un agent intervienne.

Ensuite, tout le monde ne peut pas suivre cette évolution. Tous les employés ne sont pas à l’aise avec ces nouveaux outils. Utiliser UiPath ou créer un flux sur Power Automate nécessite un minimum de logique ou de script. Sans formation, certains salariés peuvent se retrouver en difficulté.

Et puis, les petites entreprises sont désavantagées. Les grandes sociétés peuvent se permettre d’investir dans des solutions RPA complètes et les PME n’ont pas toujours les moyens humains ou financiers pour le faire.

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IV. Comment trouver un équilibre entre technologie et emploi ?

Pour que l’automatisation soit bénéfique, elle doit être bien encadrée.

D’abord, par la formation.
Certaines entreprises, comme Accenture ou Orange, proposent des reconversions internes. Un agent de support peut devenir superviseur de robots ou analyste de processus automatisés. C’est une montée en compétences intéressante, qui donne plus de valeur au travail.

Ensuite, par une utilisation équilibrée de la RPA.
L’objectif ne doit pas être de remplacer les humains, mais de les soulager. Par exemple, un technicien SISR peut automatiser les tâches de diagnostic de panne basiques, mais garder la main sur la résolution complexe.

Enfin, l’automatisation crée aussi de nouveaux métiers.
On a besoin de développeurs de bots, d’analystes en automatisation, de spécialistes en cybersécurité pour surveiller les robots. Ce sont des opportunités pour nous, étudiants en BTS SIO, qui allons arriver sur le marché avec ces compétences techniques.

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V. Conclusion

Pour conclure, l’automatisation des processus métiers représente un levier puissant de productivité, mais aussi un enjeu social majeur. Elle peut soulager les salariés, améliorer la qualité des services et rendre les entreprises plus réactives. Mais pour qu’elle soit bénéfique à tous, il faut former, accompagner et encadrer son déploiement de manière responsable. Je pense que l’avenir du travail sera hybride : il y ‘aura l’automatisation pour la rapidité et l’humain pour l’intelligence, la créativité et la relation client.